Choc à Kuta
L'Indonésie...Bof, mais quand même, une leçon à apprendre
Alors je dois vous avouer quelque chose, soit je suis blasée de mes six derniers mois de voyage ou soit l'Indonésie a vraiment raté sa chance d’impressionner mais, Oh la lala ! Que je suis déçue.
Des Îles riches en tout ce dont on peut rêver, des îles où il est possible d'avoir les meilleurs fruits du monde et frais, à tous les jours, du riz rouge au riz brun brut, grand producteur d'huile de noix de coco et d'épices de toutes sortes, d’arachides fraîches.
Je m'attendais à voir tous ces bon produits dans des plats asiatiques typiques Indonésiens, pleins de saveurs, j'avais beaucoup, peut-être trop, d'attentes. Mais………..
Non! Pas vraiment.
La saveur oui ! Mais elle vient du glutamate monosodique amplement utilisé dans tous les plats de sautés (goreng) du pays!
Mais, dans le circuit touristique, les restaurant sont à bon prix et offrent une qualité irréprochable de mets modernes utilisant des fruits et des légumes frais et j'ai eu la chance de manger extrêmement bien.
Pour le typique et bien on repassera; leurs spécialités ne m'ont pas fait craquer sauf peut-être un bon gado-gado avec sauce aux arachides fait maison. Comme celui que m’a appris Warang. Je ne pouvais tout de même pas partir sans suivre un cours de cuisine; on ne sait jamais ce qu'un pays peut nous apprendre :)
Moi et ma mère avons suivi un cours fort sympathique avec la généreuse Warang je laisse ma mère vous en parler...
Le 29 Mai dernier, pour l’anniversaire de Dominique, je pars pour l’Indonésie la rejoindre, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre sauf que je me dirige vers un dépaysement total, que je serai avec Dominique et que j’entends bien me laisser guider par cette voyageuse aguerrie. Par contre, il y a une activité que je ne veux pas manquer, prendre un cours de cuisine avec elle. Sur place, un peu d’hésitation de ma part mais vite balayée par l’enthousiasme de ma cadette fanatique de nutrition. On trouve le professeur et nous voilà inscrites.
Mon intérêt pour l’alimentation me vient de mon enfance lorsque j’observais ma grand-mère et ma mère mettre les graines en terre, en prendre soin jusqu’à la récolte et finalement par la mise en conserve. Mes souvenirs olfactifs sont encore très forts, le parfum de fraises des champs qui bouillonnent est intimement lié avec le début des vacances scolaires, l’odeur des légumes et des fruits qui nagent dans un amalgame de vinaigre et d’épices à marinades accompagne la période des récoltes et l’odeur de la compote de pomme elle annonçait officiellement la fin de l’été.
Notre cours avec Warang commencera par les achats des produits au marché local et par l’enregistrement de nouvelles odeurs. Ce marché est le « réfrigérateur » des ménagères de Kuta et il faut s’y présenter le plus tôt possible pour avoir le meilleur choix, le plus frais et au meilleur prix possible. Par la suite, nous reviendrons chez-elle pour apprendre à cuisiner les plats choisis.
Certains parfums sont très éphémères, d'autres plus durables.
Qui a dit déjà que le système olfactif peut faire preuve d'habituation, que certaines odeurs ne sont plus perçues après un certain délai ?
Voilà le jour tant attendu
Quel choc ! Des étals à perte de vue sous un toit de fortune qui emprisonne cette chaleur déjà étouffante, un homme édenté qui vous sourit en claquant sa machette sur le cou tordu d’un poulet, son voisin qui flatte amoureusement un poisson vide de vie et d’expression mais qui tente de se glisser dangereusement vers le sol (le poisson et pas le monsieur). Sur le plancher des viscères non identifiés côtoient des feuilles de légumes non désirées et attendent patiemment les pieds incertains. Des gens qui se bousculent pour laisser passer un marchand de gros blocs de glace qui déposés devant les étals ne seront utiles que pour tenter d’étouffer les odeurs.
Les odeurs……………..mélange d’aigre-doux et d’acidulé, de sang et d'eau de mer, de clou de girofle et d’ail, de vie et de mort de ces animaux au destin bien précis. Tout en suivant Warang et Dom dans ce dédale des sens, je me force à observer les gens plutôt que les choses. Ils sont heureux, souriants et j’y découvre de jolies femmes dans leurs vêtements colorés, qui portent sur leurs têtes, dans des paniers, la pêche ou la récolte du matin qu’il faut vendre, d’autres très connaissantes, des expertes, qui refusent ou acceptent d’acheter le produit offert avec force d’arguments. Dom me jette un œil malicieux, je la soupçonne de s’amuser un peu à mes dépends, elle savait ce qu’il en était du marché local elle qui en a fait plus d’un partout sur la planète.
De voir Warang si fière de ses achats me donnent confiance pour la suite, c’est-à-dire la préparation des mets choisis. Mais quelle joie de sortir dehors, de s’éloigner et de respirer un bon coup.
Maintenant le dîner.........................
Alors je dois vous avouer quelque chose, soit je suis blasée de mes six derniers mois de voyage ou soit l'Indonésie a vraiment raté sa chance d’impressionner mais, Oh la lala ! Que je suis déçue.
Des Îles riches en tout ce dont on peut rêver, des îles où il est possible d'avoir les meilleurs fruits du monde et frais, à tous les jours, du riz rouge au riz brun brut, grand producteur d'huile de noix de coco et d'épices de toutes sortes, d’arachides fraîches.
Je m'attendais à voir tous ces bon produits dans des plats asiatiques typiques Indonésiens, pleins de saveurs, j'avais beaucoup, peut-être trop, d'attentes. Mais………..
Non! Pas vraiment.
La saveur oui ! Mais elle vient du glutamate monosodique amplement utilisé dans tous les plats de sautés (goreng) du pays!
Mais, dans le circuit touristique, les restaurant sont à bon prix et offrent une qualité irréprochable de mets modernes utilisant des fruits et des légumes frais et j'ai eu la chance de manger extrêmement bien.
Pour le typique et bien on repassera; leurs spécialités ne m'ont pas fait craquer sauf peut-être un bon gado-gado avec sauce aux arachides fait maison. Comme celui que m’a appris Warang. Je ne pouvais tout de même pas partir sans suivre un cours de cuisine; on ne sait jamais ce qu'un pays peut nous apprendre :)
Moi et ma mère avons suivi un cours fort sympathique avec la généreuse Warang je laisse ma mère vous en parler...
Le 29 Mai dernier, pour l’anniversaire de Dominique, je pars pour l’Indonésie la rejoindre, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre sauf que je me dirige vers un dépaysement total, que je serai avec Dominique et que j’entends bien me laisser guider par cette voyageuse aguerrie. Par contre, il y a une activité que je ne veux pas manquer, prendre un cours de cuisine avec elle. Sur place, un peu d’hésitation de ma part mais vite balayée par l’enthousiasme de ma cadette fanatique de nutrition. On trouve le professeur et nous voilà inscrites.
Mon intérêt pour l’alimentation me vient de mon enfance lorsque j’observais ma grand-mère et ma mère mettre les graines en terre, en prendre soin jusqu’à la récolte et finalement par la mise en conserve. Mes souvenirs olfactifs sont encore très forts, le parfum de fraises des champs qui bouillonnent est intimement lié avec le début des vacances scolaires, l’odeur des légumes et des fruits qui nagent dans un amalgame de vinaigre et d’épices à marinades accompagne la période des récoltes et l’odeur de la compote de pomme elle annonçait officiellement la fin de l’été.
Notre cours avec Warang commencera par les achats des produits au marché local et par l’enregistrement de nouvelles odeurs. Ce marché est le « réfrigérateur » des ménagères de Kuta et il faut s’y présenter le plus tôt possible pour avoir le meilleur choix, le plus frais et au meilleur prix possible. Par la suite, nous reviendrons chez-elle pour apprendre à cuisiner les plats choisis.
Certains parfums sont très éphémères, d'autres plus durables.
Qui a dit déjà que le système olfactif peut faire preuve d'habituation, que certaines odeurs ne sont plus perçues après un certain délai ?
Voilà le jour tant attendu
Quel choc ! Des étals à perte de vue sous un toit de fortune qui emprisonne cette chaleur déjà étouffante, un homme édenté qui vous sourit en claquant sa machette sur le cou tordu d’un poulet, son voisin qui flatte amoureusement un poisson vide de vie et d’expression mais qui tente de se glisser dangereusement vers le sol (le poisson et pas le monsieur). Sur le plancher des viscères non identifiés côtoient des feuilles de légumes non désirées et attendent patiemment les pieds incertains. Des gens qui se bousculent pour laisser passer un marchand de gros blocs de glace qui déposés devant les étals ne seront utiles que pour tenter d’étouffer les odeurs.
Les odeurs……………..mélange d’aigre-doux et d’acidulé, de sang et d'eau de mer, de clou de girofle et d’ail, de vie et de mort de ces animaux au destin bien précis. Tout en suivant Warang et Dom dans ce dédale des sens, je me force à observer les gens plutôt que les choses. Ils sont heureux, souriants et j’y découvre de jolies femmes dans leurs vêtements colorés, qui portent sur leurs têtes, dans des paniers, la pêche ou la récolte du matin qu’il faut vendre, d’autres très connaissantes, des expertes, qui refusent ou acceptent d’acheter le produit offert avec force d’arguments. Dom me jette un œil malicieux, je la soupçonne de s’amuser un peu à mes dépends, elle savait ce qu’il en était du marché local elle qui en a fait plus d’un partout sur la planète.
De voir Warang si fière de ses achats me donnent confiance pour la suite, c’est-à-dire la préparation des mets choisis. Mais quelle joie de sortir dehors, de s’éloigner et de respirer un bon coup.
Maintenant le dîner.........................