Pour l'instant, voyage voyage!

Monday, September 19, 2011

Dom Running Lotto

          Voici le résultat de ma "chip" pour la course 10Km 
                    au Marathon de Montréal ce matin :

            La grande gagnante du 50$ 
          Dom Running Lotto est :
        Véronique Martel



Merci à tous le monde d'avoir embarqué. Je suis très contente de ma course et de mon don a Action Haïti on se reprend l'an prochain.
Santé

Thanks everyone who helped me raise this nice contribution for Haïti Action I am also happy about my race let's do this again next year.
Cheers



Bonjour Groupe d'amis,
J'ai besoin de 20 personnes qui veulent gager 5$ pour gagner 50$! Haha
Rate pas ta chance...


Je vous explique :
L'an passé Geneviève Pagé et Isabelle Marchand, deux agentes de bord pour Air Canada on eu l'idée de profiter du Marathon de Montréal afin de recueillir des fonds pour Haïti. L'inspiration est née suite aux terribles événements qui ont touchés Haïti lors du séisme du 12 janvier 2010. Quelques mois plus tard, ce sont 47 coureurs formant l’équipe Air Canada, 16 commanditaires ainsi que des dons pro- venant de nos familles, amis et collègues qui ont permis de récolter un peu plus de 5 000 $.
L’argent amassé servi à construire une cuisine pour permettre aux enfants de l'école Dubuisson, village minuscule de la région de Mirebalais de manger en toute dignité.
(pour voir l'article complet p20 et 21 )


Cette année je participe et je crois qu'il serait plus plaisant de vous en faire profiter aussi.
Je cours le 10km et j'ai déjà payer mon inscription pour la course mais pour la bonne cause je dois donner 50$ de plus pour contribuer au fond Air Canada qui sera remis a l'Organisme Kanpe pour Haïti.


L'idée est simple 2 étapes
1. Appuyer sur le bouton pour gager 5$:
*FINI !*


2. Dans les commentaires ci-bas inscrivez votre meilleure estimation de mon temps de course pour le 10km.


Gagnant
Le plus pres de mon temps réel gagne 50$ et je garde l'autre 50$ pour Action Haiti.
Ce dimanche 25septembre 2011
Mon temps sera disponible sur internet quelques heures après ma course via ma puce électronique.
J'envoie au gagnant un cheque ou un transfert via internet.


Que le meilleur gagne !
Merci
Dominique

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Monday, November 29, 2010

Retour au bercail

A noter que ce blog de voyage n'est plus actif
Premierement parce que je suis de retour a Montréal
et deuxiemement parce que par le fait meme je suis de retour au travail
ce qui veut dire que vous pouvez donc me retrouver ici:

www.larmoireduhaut.com

Merci d'avoir suivi mes aventures culinaire de ce voyage fort enrichissant.
Maintenant vous avez la chance de venir gouter au résultat.

Au plaisir,
Dominique

Tuesday, June 29, 2010

Choc à Kuta

L'Indonésie...Bof, mais quand même, une leçon à apprendre

Alors je dois vous avouer quelque chose, soit je suis blasée de mes six derniers mois de voyage ou soit l'Indonésie a vraiment raté sa chance d’impressionner mais, Oh la lala ! Que je suis déçue.
Des Îles riches en tout ce dont on peut rêver, des îles où il est possible d'avoir les meilleurs fruits du monde et frais, à tous les jours, du riz rouge au riz brun brut, grand producteur d'huile de noix de coco et d'épices de toutes sortes, d’arachides fraîches.
Je m'attendais à voir tous ces bon produits dans des plats asiatiques typiques Indonésiens, pleins de saveurs, j'avais beaucoup, peut-être trop, d'attentes. Mais………..
Non! Pas vraiment.
La saveur oui ! Mais elle vient du glutamate monosodique amplement utilisé dans tous les plats de sautés (goreng) du pays!
Mais, dans le circuit touristique, les restaurant sont à bon prix et offrent une qualité irréprochable de mets modernes utilisant des fruits et des légumes frais et j'ai eu la chance de manger extrêmement bien.
Pour le typique et bien on repassera; leurs spécialités ne m'ont pas fait craquer sauf peut-être un bon gado-gado avec sauce aux arachides fait maison. Comme celui que m’a appris Warang. Je ne pouvais tout de même pas partir sans suivre un cours de cuisine; on ne sait jamais ce qu'un pays peut nous apprendre :)
Moi et ma mère avons suivi un cours fort sympathique avec la généreuse Warang je laisse ma mère vous en parler...

Le 29 Mai dernier, pour l’anniversaire de Dominique, je pars pour l’Indonésie la rejoindre, je ne sais pas vraiment à quoi m’attendre sauf que je me dirige vers un dépaysement total, que je serai avec Dominique et que j’entends bien me laisser guider par cette voyageuse aguerrie. Par contre, il y a une activité que je ne veux pas manquer, prendre un cours de cuisine avec elle. Sur place, un peu d’hésitation de ma part mais vite balayée par l’enthousiasme de ma cadette fanatique de nutrition. On trouve le professeur et nous voilà inscrites.

Mon intérêt pour l’alimentation me vient de mon enfance lorsque j’observais ma grand-mère et ma mère mettre les graines en terre, en prendre soin jusqu’à la récolte et finalement par la mise en conserve. Mes souvenirs olfactifs sont encore très forts, le parfum de fraises des champs qui bouillonnent est intimement lié avec le début des vacances scolaires, l’odeur des légumes et des fruits qui nagent dans un amalgame de vinaigre et d’épices à marinades accompagne la période des récoltes et l’odeur de la compote de pomme elle annonçait officiellement la fin de l’été.

Notre cours avec Warang commencera par les achats des produits au marché local et par l’enregistrement de nouvelles odeurs. Ce marché est le « réfrigérateur » des ménagères de Kuta et il faut s’y présenter le plus tôt possible pour avoir le meilleur choix, le plus frais et au meilleur prix possible. Par la suite, nous reviendrons chez-elle pour apprendre à cuisiner les plats choisis.

Certains parfums sont très éphémères, d'autres plus durables.
Qui a dit déjà que le système olfactif peut faire preuve d'habituation, que certaines odeurs ne sont plus perçues après un certain délai ?
Voilà le jour tant attendu
Quel choc ! Des étals à perte de vue sous un toit de fortune qui emprisonne cette chaleur déjà étouffante, un homme édenté qui vous sourit en claquant sa machette sur le cou tordu d’un poulet, son voisin qui flatte amoureusement un poisson vide de vie et d’expression mais qui tente de se glisser dangereusement vers le sol (le poisson et pas le monsieur). Sur le plancher des viscères non identifiés côtoient des feuilles de légumes non désirées et attendent patiemment les pieds incertains. Des gens qui se bousculent pour laisser passer un marchand de gros blocs de glace qui déposés devant les étals ne seront utiles que pour tenter d’étouffer les odeurs.
Les odeurs……………..mélange d’aigre-doux et d’acidulé, de sang et d'eau de mer, de clou de girofle et d’ail, de vie et de mort de ces animaux au destin bien précis. Tout en suivant Warang et Dom dans ce dédale des sens, je me force à observer les gens plutôt que les choses. Ils sont heureux, souriants et j’y découvre de jolies femmes dans leurs vêtements colorés, qui portent sur leurs têtes, dans des paniers, la pêche ou la récolte du matin qu’il faut vendre, d’autres très connaissantes, des expertes, qui refusent ou acceptent d’acheter le produit offert avec force d’arguments. Dom me jette un œil malicieux, je la soupçonne de s’amuser un peu à mes dépends, elle savait ce qu’il en était du marché local elle qui en a fait plus d’un partout sur la planète.
De voir Warang si fière de ses achats me donnent confiance pour la suite, c’est-à-dire la préparation des mets choisis. Mais quelle joie de sortir dehors, de s’éloigner et de respirer un bon coup.
Maintenant le dîner.........................

Un dîner digne de Saraswati (déesse de la connaissance)

Vous pensez que le marché et ses odeurs c’était assez comme émotion ou sensation? Détrompez-vous parce que la première chose que j’ai apprise dans le cours de Warang c’est l’abondance dans la simplicité.
Abondance dans sa générosité et sa gentillesse et simplicité parce que cette belle Indonésienne n’a rien de toutes nos commodités « indispensables » chez-nous et elle a réussie à m’épater avec ses plats et parce qu’elle est heureuse dans le partage de ses connaissances, bien au-delà du matériel.
Une belle leçon de vie simple et heureuse, incluse dans le prix du cours.

Les plats :
Mie Goreng (nouilles frites) Mon plat favori
Nasi Goreng (riz frit)
Gado-Gado
Sayur Arab (légumes à la noix de coco) Tout simplement délicieux
Ikan bakar (poisson grillé) Je revoyais le poisson du matin ):
Satay
Sauce sambal (tomates épicées) Trop épicé pour moi mais pas pour Dom
Mets que nous avons préparés, cuisinés, goûtés et finalement laissés à Warang et sa famille parce que voyez-vous un Mie Goreng est à lui seul un repas complet alors tout ces mets, c’était trop, nous n’avons que goûté mais à tous les plats.
J’ai grandement apprécié ce cours et appris beaucoup, beaucoup plus que de cuisiner des plats exotiques et j’ai de nouveaux souvenirs olfactifs (( :
Dominique verra à partager ces recettes avec vous, dans un cours futur.
Merci Dom d’avoir partagé avec moi tes deux passions, l’alimentation et les voyages.
Maman

Monday, June 28, 2010

Sri Lanka tout en épices et en fraîcheur

Bonjour à tous,
Me voilà de retour avec plusieurs autres aventures.
Entre autre, cet arrêt de 17 jours au Sri Lanka (avant de m’envoler vers l’Indonésie) a été un gros bonus de cours de cuisine Sri Lankaise.
Une belle surprise le Sri Lanka, un pays gastronomique que j’ai découvert avec étonnement et satisfaction. Je ne croyais jamais en apprendre autant de cette petite île ravagée par la guerre civile et un tsunami destructeur.
Leur richesse culinaire est tout à fait dans ma branche, le végétarisme a priorité partout. Parmi les trésors culinaires de cette île de l’océan Indien, j’ai dégusté les meilleures jeunes noix de coco au monde et du piment fort servi dans toutes les spécialités du pays. Leur cuisine est une des cuisines les plus épicées que j'ai jamais goûtées.
Des mélanges d'épices fraîches et piquantes à souhait, des légumes fraîchement cueillis du jardin sont d'usage pour ces insulaires.
Saviez-vous qu'il était possible de cuisiner des fleurs de banane ?
Hummm.......Exotique à souhait!
J'ai tellement hâte de cuisiner avec vous le fameux "thoran au coco"
ou le "hot sambal au chili".
Donc 2 cours pour très bientôt, c’est une promesse.
(Actuellement j’ai un petit problème technique avec mes notes de cours )

1. En direct de la cuisine du Rita Hôtel à Hykadewa
2. Apprendre à cuisiner au profit des orphelins à Ella

Dominique qui se régale encore et toujours

Tuesday, May 11, 2010

Le fameux Masala Dosa

Après le cours de Leela on passe au suivant cette fois-ci avec Leena

Mon deuxième cours à Fort Kochi
Leena 's Cookery

Leena avait de la visite ce soir-là et nous avons dû attendre qu'elle termine son « social » avant de commencer le cours prévu pour 7h00 (les gens soupent tard en Inde). Mais, trente minutes plus tard nous sommes récompensées par l’ajout de deux recettes : un snack au tapioca et un thé chaï pour nous remercier d’avoir patienté.
S'ensuit le cours prévu, cours que moi et Laure, d’un commun accord, avions choisi.
Le fameux Masala Dosa du Sud de l'Inde
Dans ce cours, beaucoup plus d’interaction pour la préparation qu'avec son émule Leela ce qui me réjouit au plus haut point car je crois fermement que de mettre les mains à la pâte c’est le secret de l'apprentissage.
Nous voilà donc à couper, peler, jaser, bouillir, frire et boire notre thé durant les 2 heures du cours pour finalement goûter et savourer le résultat finale: le meilleur Masala Dosa du monde entier.

De toute beauté !
J'ai tellement hâte de vous faire goûter à cette merveille culinaire. Wow !
Leena cuisine dans ses cours comme elle l’a fait pendant 35 ans dans son restaurant de Fort Kochi , restaurant qu'elle a ouvert pour rester à la maison avec ses enfants. C’est d’ailleurs le premier restaurant chinois du village, à même la maison familiale. Elle a cuisinée toute sa vie dans son restaurant et pour ses enfants qui sont toute sa fierté.
Leena parle souvent des propriétés des ingrédients qu'elle utilise et je dois dire que ces connaissances sont à jour et, elle m’a aussi surprise par sa grande volonté de cuisiner santé. Maintenant veuve, à la retraite, ses enfants partis étudier à l'étranger elle a voulu se désennuyer en donnant des cours de cuisine et ainsi échanger avec les touristes étrangers qui viennent voir son coin de pays.
Moi je dis : « Bravo Leena. »

Un cours de cuisine qui m’a grandement impressionné, le miracle des épices dans l’alimentation, j’ai été épaté.
Le Masala Dosa en occurrence très simple, sans artifices, se compose seulement d'une crêpe de riz et de pomme de terre masala à l'intérieur mais peut devenir une explosion de saveurs lorsque équilibré par un dosage d'épices juste comme Leena sait très bien le faire.
Traditionnellement servi avec le chutney de mangue, de noix de coco et le super sambar de légumes (une version végétalienne d'un stew typique indien que j'adore).
Ce repas complet est assez imposant et extrêmement populaire en Inde, du déjeuner au souper.
Comme le dit si bien Leena : “A south indian person just cannot live without Dosa

J'espère vraiment faire revivre ce Masala Dosa au Québec et ainsi faire que cette recette sans gluten, végétalienne et exotique mais tellement facile à réaliser se répande dans toutes les cuisines où les recettes santé occupent la première place.
Des recettes comme je les aime.
Mais, vous devrez attendre mon retour, en juillet seulement.
D’ici là, bon printemps à vous,

Dom aux petits « dosa »

Monday, May 10, 2010

Kerala un paradis culinaire !

Bonjour,
Comme j’ai été choyée au Kerala mes amies !
Le but premier de mon voyage en Inde étant d’aller y apprendre les rudiments culinaires et bien je peux maintenant dire que depuis Kerala, c’est un succès
Le Kerala est un état de l’Inde de modeste dimension mais densément peuplé qui possède une longue façade littorale et qui est riche. Riche d’agriculture, de faune et de flore. Le taux d’alphabétisation est très au-dessus de la moyenne nationale ce qui en fait un état à part.
À voir l’abondance de plantations d’épices, d’ananas, de tapioca, de thé, de café, de noix de coco et de caoutchouc il est évident que le climat tropical du Kerala est une bénédiction. L’autre particularité du Kerala, le communisme mais parlons cuisine.
Tout d’abord à Fort Kochi j’ai eu la chance incroyable d’immerger dans la cuisine familiale de deux petites dames bien sympathiques.
La première : Leela’s cooking class
Leela a un sens des affaires inné, c’est une entrepreneure déterminée ce qui, je dois le dire, brise un peu la magie du cours de cuisine. Mais bon, le cours a été à la hauteur de mes attentes, apprendre le vrai goût du Kerala. Un délice riche de saveurs et de noix de coco.
J’ai terminée ce cours la tête pleine d’idées de recettes à vous partager et j’ai surtout eu la chance de rencontrer Laure de la Suisse. Laure fait exactement la même chose que moi, elle enseigne aux gens en général de jeunes ados débutants) comment cuisiner santé à prix abordable. Nous avons échangées beaucoup et elle m’a rappelée à quel point j’aime ce que je fais au Québec.

Au Menu :
Kerala curry avec poisson (aujourd’hui du maquereau)
Aubergine masala (avec des toutes petites aubergines)
Thoran de légumes (aujourd’hui du chou) sautés dans la noix de coco fraîche
Ulathu de banane verte (oui ça se mange et avec la pelure en plus)
Chapati (pain plat de blé entier)

Une des particularités de Leela que j'ai adorée, c’est son masala.
Pour toute ses recettes elle fait son propre masala frais moulu, rien de préparer à l’avance.À chaque recette son masala.
Je vais partager avec vous sa recette de Garam Masala. Vous pouvez le préparer à l’avance et le garder dans un récipient hermétique pour l'utiliser dans vos recettes indiennes qui demanderont du garam masala.

Leela's Garam Masala
1 tasse de bâton de cannelle
1/2 tasse de clou de girofle
1/2 tasse de grains d'anise (pas étoilé)
5 à 8 grains entiers de cardamome verte
1 c. à table de grains de poivre noir entiers
Mettre tout dans le moulin à café et moudre le tout
Garder dans un contenant hermétique dans un endroit noir et frais.

Leela fait parti du site web « Tourisme Kerala » si vous voulez plus de recettes du Kerala
Voici le liens des recettes vidéo:
http://www.keralatourism.org/kerala-food/
L’état de Goan m’avait grandement déçue côté culinaire mais ce séjour au Kerala a changé ma déception en une super motivation. Quelle chance!
À suivre le cours de Leena (une vrai cuisine de maman, adorable) avec le fameux Masala Dosa

Monday, April 19, 2010

Sushma's cooking classes


Cours de cuisine organisé

J'ai eu un des meilleures cours de cuisine à Udaipur dans le Rajastan en Inde avec Sushma.
Une dame confiante, organisée, intelligente et professionnelle.
Ça m’a fait beaucoup de bien de voir ça.
Sushma est un maître dans l'art d'enseigner exactement ce que tu veux savoir et c’est ce qui rend son cours si distinctif.
J'ai donc appris beaucoup avec elle et croyez-moi, dans les mélanges d'épices c'est vraiment la meilleure que j’ai vu à ce jour. Des mélanges balancés, délicats et piquants à souhait et, surtout et toujours, très santé. Les meilleures compositions que j’ai goûtées à ce jour.
Je suis sortie de son cours enchantée et en courant pour ne pas manquer mon vol mais bon ça c'est une autre histoire. J'aurais pu facilement passer 3 jours en sa compagnie.
À notre arrivée, tout était prêt, même les recettes étaient imprimées. La cuisine était propre et fonctionnelle (il y avait même un miroir au dessus du poste de travail pour que les élèves puissent mieux voir). J'ai adorée cuisiner avec cette dame, j’ai pris des notes et j’ai même ramené son mélange personnel de masala ainsi que la recette. J'ai vraiment hâte de vous en faire part.
Après les épices, le pain.
Le pain sous toutes ses formes, j'ai appris le chapati, le roti, le naan et même le naan farci.
Une recette de Dal, plat typique du Rajastan et un plat de Paneer (fromage qui peut être remplacé par le tofu dans toutes les recettes) tout à fait exquis
Voilà la boucle du Nord de l'Inde.
Grâce à Sushma, j'en ai maintenant la certitude, je suis en amour avec les épices et je sais aussi qu’avec une bonne utilisation de celles-ci nous pouvons faire de véritables miracles culinaires.
A bientôt
Dominique

Wednesday, April 07, 2010

Cuisine Bollywoodienne


Cuisine Bollywoodienne






En Inde il y a le India’s Idol, l’équivalent de notre Canadian Idol et imaginez, j'ai eu la chance d'avoir un cours de cuisine donné par une future « Bollywood star ». En effet, Emond mon prof de cuisine a été choisi parmi des millions et des millions de participants.
Je lui souhaite d'ailleurs la meilleure des chances.

Il pourrait bien être l'homme idéal parce que, non seulement il est musicien et chante à merveille mais c’est aussi un excellent cuisinier.
J'ai bien aimé mon cours de cuisine malgré la rusticité et la minuscule dimension de la cuisine mais bon, je suis en Inde et on a fait avec.

Au menu :

Dal Makani (lentilles et fèves rouges dans une sauce épaisse à la crème)
Palak Paneer (cube de fromage dans une sauce d' épinards broyés)
Malai Kofta (boulettes végétariennes de légumes dans une sauce riche aux tomates et noix de cajou)

Tout est frais et fait main. Cependant, ces plats sont souvent trop gras et la cuisine indienne demande beaucoup de friture alors je suis déjà à penser à toutes les options santé que je pourrais apporter à ces plats pour en garder toutes les saveurs mais sans le gras saturés de la crème et du beurre. J'aime bien l'utilisation des noix pour enrichir les sauces et les épaissir c'est UN des nombreux secrets de cette cuisine qui ne cesse de m' émerveiller.

Emond était un très bon professeur et à 10$ pour un cours de 3 heures je ne peux pas me plaindre.

A suivre .. à Udaipur par Sashuma, pour mon prochain cours de cuisine.

Dom

Saturday, March 20, 2010

Émotions et goût du Cachemire

Bonjour,
Le Cachemire… fort en goût et en émotions.
Les montagnes Himalaya, les champs de safran et autres épices, la gentillesse des gens et une présence militaire marquante (peut-être que la frontière pakistanaise à quelque chose à y voir ?)
Le Kashmiri naan ce pain qui n'a pas son pareil avec des noix et des fruits séchés à l'intérieur (le pain est blanc mais, ce qui me console un peu, il est frais et sans additifs).
La pataka , une crêpe de pomme de terre, quoique frite, est doublement délicieuse si utilisée comme cuillère à légumes curry.
Le thé a une place prédominante dans ce coin de l'Inde (la religion musulman peut-être?)
J'ai adoré ce thé et je partage la recette avec vous, telle qu’elle m’a été montrée.

Thé Kashmiri

3 cardamomes vertes entières
3 cm d'écorces de cannelle
2 c. à table de thé vert
Une pincée de safran (2-3 pistils)
Faire bouillir ensemble 10 minutes
Servir

Et, votre conscience et votre cœur s'ouvriront !

Wednesday, March 10, 2010

Delhi ou l’apprentissage du quotidien

Bonjour tout le monde, je suis toujours en vie!
Ce dernier mois « le mois des Olympiques » j’ai vraiment apprécié être à Vancouver. Pour mon blog, j’ai pris une pause, je voulais vivre à fond cette aventure olympique chargée d’actions et d’émotions. Et à travers tout ça il y avait bien sûr à tester tous les excellents restos végétariens et végétaliens, par contre mes activités culinaires étant loin d’être édifiantes j’ai pris congé de l’écriture.
Mais……maintenant que je suis en Inde ce sera du sérieux.

Delhi ou l’apprentissage du quotidien.......
Pour l’instant je suis au stade de voir à manger de la façon le plus sécuritaire possible; ce qui vient changer toute ma perspective de : qu’est-ce que je fais entrer dans mon corps? Voilà que tout à coup une bouteille de Coke devient un choix très intéressant. Ha ha ha.
L’hygiène à Delhi est pratiquement inexistante alors j’apprends comment gérer tout ça. Manger est essentiel alors il faut ce qu’il faut, on se lance.

Nous attendons des amis et dès qu’ils arrivent nous quittons Delhi pour nous diriger vers les destinations culinaires que j’ai déjà répertoriées, des régions réputées pour leur saveur locale (Indienne) de qualité comme le Kashmir et le Kerala.
En ce moment les marchés locaux de fruits et légumes m’en mettent plein la vue.
Et que dire des épices? Oh lalala!
Force est de constater qu’il y a ici abondance pour les adeptes du végétarisme ce qui ne peut que me réjouir.
J’ai très hâte d’apprendre à cuisiner ce que je goûte actuellement parce que c’est tout simplement délicieux .
A bientôt
dom

Sunday, January 31, 2010

Rencontre Israël-Québec au Brésil

Un bonus! non pas Brésilien mais Israélien.
Dans le cadre d'un repas communautaire, un pensionnaire de notre Poussada, Tal Gur, m'a offert de cuisiner un plat typique de son pays l'Israël.
Pour rien au monde je n'aurais manqué cette occasion d'en apprendre sur la cuisine Israëlienne et ensuite vous ramener ce plat savoureux.
Ce fut une belle et délicieuse expérience et je ne regrette aucunement cette collaboration,j'ai appris beaucoup avec lui.
Le fait que notre cuisine à la Poussada soit dehors au grand air ajoute un caractère inoubliable à l'expérience
Ce plat contient des oeufs (malheureusement pas végé) mais je dois dire que manger des oeufs ici c'est tout un choc tellement il y a une grande différence dans le goût, la couleur et la texture. Tous les autres ingrédients de ce plat sont "santé" et le résultat est vraiment exquis. Vous le verrez dans un menu végétarien un jour ou l'autre et, plus précisémment, je dirais que c'est une recette parfaite pour un brunch du dimanche.
Je suis encore à la recherche d'un endroit où prendre un petit cours de cuisine brésilienne, à Sao Polo cette fois.
Je vous tiens au courant.

Friday, January 29, 2010

Mon premier plat typique brésilien : le Feijoada

Trouver des cours de cuisine au Brésil a été en soi tout un défi.
Au début, un chef de Jeriocacoara devait me montrer mais après plusieurs remises à plus tard et contrariétés, je ne perds plus de temps à attendre et je me mets à la recherche d’une autre référence en ville.
Ce même soir, pour les gens de la Poussada (où nous résidons),je voulais cuisiner un bon curry de légumes au coco mais ici, les épices sont rares, très rares et même les épices de base sont introuvables. Donc, pas de cari que je me dis jusqu’à ce qu'on me dirige vers un petit magasin.
Wow! Quelle surprise, Sylvia qui possède ce magasin d’épices appellé Exotica est super énergique, elle parle anglais et elle adore cuisiner, une belle rencontre.

Donc, après avoir acheté ma pâte de cari rouge thaï (c’est son frère qui voyage beaucoup qui lui envoie directement de Thaïlande)je lui dis que j’aimerais bien apprendre à cuisiner un plat typique brésilien.

>Pouvez-vous me montrer s.v.p.?
Et Sylvia de répondre :
>Oui demain à 11h00, viens me rejoindre.

Alors ce matin nous sommes allées au marché, j’y ai acheté plein de trucs, des haricots noirs et(à regret), du bacon et du boeuf fumé. Cependant, mon intention étant d'apprendre à cuisiner un plat typique je tais mon aversion pour la viande. J’apprends et modifierai en version santé après,comme je le fais souvent d'ailleurs.
J’ai donc cuisiné pendant 2 heures avec Sylvia. Celle-ci a son propre jardin de piments dans la cour arrière et elle concocte toutes sortes de bonnes gelées, des vinaigres et des huiles aromatisées avec ses piments. Elle me mentionne que le plat que nous préparons n’est pas un plat diète et effectivement ce n’est pas le cas.

Sylvia est une extravertie qui a beaucoup voyagée et, tout en cuisinant elle mentionne qu’elle essaie de plus manger de viande. Je lui confie donc qu’au Canada mon travail est justement d’enseigner aux gens comment cuisiner sans viande et toute cette conversation en coupant mon bacon. Quelle ironie ! Mais bon!

Cette causerie nous amène à parler de mieux s'alimenter et de tofu. Elle m'explique comment elles ont commencées, elle et son amie, à faire leur propre tofu et à le vendre un peu partout aux alentours. Elles ont même crées du tofu avec des saveurs :
1. Cari
2. Chimichurri
3. Chipotle

Je lui ai donnée plein de recettes à faire avec le tofu et avouée que je modifierais sa recette de feijoda pour en faire une recette végé et voilà qu’elle me déclare en avoir une.
Oh my god! Juste au moment ou j’avais abandonnée le végé dans ce pays de carnivores, je rencontre probablement la seule végétarienne en ville et nous cuisinons du bacon!
Trop drôle.
N’empêche que je vous ramène le Feijoada végé à Montréal et vous verrez
C’est délicieux!

Thursday, January 21, 2010

Hola !

Bonjour,
Hola!
À Salvador, Bahia, les écoles n’offraient pas de cours de cuisine à l’heure, que des séances de 1 semaine, donc aucune chance pour moi de prendre un cours dans cette ville. D’ailleurs, je n’avais pas le temps de m’éterniser à Salvador; cette ville étant disons assez « rough » comme dans le très « rough ».
Par contre je découvre plein de choses quand même dans cette magnifique région qu’est le Bahia.
Le Brasil est trop riche en fruits exotiques, je n'en reviens tout simplement pas et,de plus, il y a des comptoirs de jus de fruits et de smoothies partout alors, j’en profite.
Je découvre des fruits qui m’étaient inconnus, qui n’existent qu’ici dans cette région du nord du Brasil. Le çajà, caju, l´acerola, la cacau, l’umbu pour ne nommer que ceux-là.
Des crêpes tapioca à base de farine de manioc ont piquées ma curiosité, c’est semblable à nos galettes de sarrasin avec une banane plantain cuite à l’intérieur. Elles sont plus que délicieuses au déjeuner.
Les brésiliens adorent manger du gâteau au déjeuner (ça moi, je ne suis pas certaine)
Ici le lait sent l’étable et même la vache. Je sais que ça parait bizarre mais au déjeuner il est servi chaud et quand je l’ai senti j’ai eu un choc.
Grand producteur de soya (malheureusement pour la forêt brésilienne), ils n’ont même pas de lait de soya ou autres produits à base de soya.
Bizarre ??
Pas vraiment.
L’exportation
Comme, par exemple, les noix de cajou. Elles ne sont pas disponibles comme je l’aurais aimé et ne sont presque pas présentes dans la cuisine brésilienne.
Mais bon y’a plein d’autres trésors ici que les brésiliens ont su s’approprier.
Je pars ce soir pour le nord où j’espère bien pouvoir y suivre un cours de cuisine.
Je vous en redonne des nouvelles après un trajet de 48 heures d’autobus, d’avion et encore d’autobus.

Friday, January 15, 2010

Tous les pero brésiliens

Sont mes amis.
Tous les petits chiens de rue sont à mes trousses.
Quoi de mieux qu'une amie végétarienne
qui nous donne toutes ses boulettes de burger ?
Le rêve quoi !
hahaha !!
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Paraty Hair cut

Oups...!
Un poids trop lourd
des heures d humidité
les marais salants dans mon cuir chevelu
j'ai décidée d'en enlever
Je me suis fais raccourcir la crigne de 30 cm ouf;;;
Ça fait du bien!



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Wednesday, January 13, 2010

La Grande Classe

Ça y est, j’ai assisté à mon premier cours de cuisine internationale, avant-hier, avec la chef Yara Castro Roberts ( Directrice de Academia de Cozinha & Outros Prazeres )
Yara Castro Roberts est native du Brésil mais a beaucoup voyagée et habitée dans plusieurs villes du globe. Yara a, entre autre, enseignée la cuisine a L'Université de Boston. Elle enseigne la cuisine Brésilienne dans sa maison du Centre Historico à Paraty où elle a rénovée une maison ancestrale, en version plus moderne.
Un super de bel espace, ouvert et agrémenté d’œuvres d’art de toutes sortes.
Ces cours de cuisine, sont donnés de 2 à 3 fois par semaine à de petits groupes et il faut réserver à l’avance.

Le Brésil coûte cher et les cours de cuisine ne font pas exception.
Un cours de 3 heures (8h00 p.m. à 11h00 p.m.) coûte approximativement 125$CAN.

Yara est une historienne culinaire et elle a beaucoup de connaissances à partager au niveau des influences présentes dans la cuisine brésilienne. ce qu’elle nous explique tous assis autour d'un caipirinha.(cocktail brésilien préparé à base de cachaça, de sucre de canne et de citron vert.)

Les influences en ordre d'importance sont:
1. Amérindien
2. Africain
3. Portugais
4. Immigrant (italien,allemands, japonais,libanais)

Après un petit cours d'histoire, tout le monde met la main à la pâte (tout est préparé à l’avance il ne reste qu'à assembler)

Notre menu ce soir là :

Caipirinha
Soufflé à la citrouille
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Poisson farofa, avec sauce aux poivrons rouges, servi avec patates douces grillées (beaucoup plus douces qu'au Canada)
Salade verte, vinaigrette balsamique, graines de citrouille grillées
Ananas grillé aux épices
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Servi avec un vin blanc d'Argentine.

Le tout avec beaucoup de classe !

Ce fut un réel plaisir pour moi de cuisiner avec tout ces ingrédients Brésiliens.
Les citrouilles et les courges fraîches à longueur d'année.
Le manioc qui n'est pas originaire d'Afrique comme je le pensais mais bien d'ici, du Brésil.
Pas beaucoup de blé, beaucoup de sel et jamais de poivre

Yara est un bon professeur, toujours calme malgré toute l'activité crée par 7 touristes qui bourdonnent dans sa cuisine.
J'ai pris grand plaisir à imaginer Yara et Julia Child cuisiner ensemble mais je suis aussi très consciente de la chance inouïe que j’ai eu de cuisiner avec la chef Yara !

Je part de Paraty demain pour le Nord du Brésil.
J'ai hâte à mon prochain cours.

Friday, January 08, 2010

Voilà c'est parti !

Je suis à Rio de Janeiro
Oui j'ai vu Jésus.
That's done..............
Hier, nous sommes allés dans un parque nacional en jeep
That was fun
Voir la ville qui sera l'hôte des jeux olympiques 2016 sous cet angle.
Aujourd'hui, je me baigne dans la mer de Ipanema
Et le Brésil c'est:
- De l'eau de coco fraîche, à volonté, en vente partout
- Des jus frais (aux fruits de la passion)
- Des smoothies (au garana)
- Des granolas à l'Acaï (baie du Brésil super antioxidante) pour déjeuner
Wow wow et wow!!
Ça commence très bien pour moi et mes découvertes culinaires.
Je pars demain pour Paraty, j'y suivrai mon premier cours de cuisine.
Je vous tiens au courant.
Fun

Tuesday, January 05, 2010

Le jour même

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Hola Hola
Je m'en vais prendre l'avion.
Montreal New York
New York Buenos Aires
Buenos Aires Rio de Janeiro
Rio de Janeiro ?????
A suivre...

Bye Winter
Hello Sunshine

Friday, December 25, 2009

Noël

La maison est louée
Mes choses sont paquetés
Mon linge diminué
Le passeport sollicité
Un coeur emballé
Je dois respirer
La liberté

Je suis en route...

Il n'y a d'homme plus complet que celui qui a beaucoup voyagé, qui a changé vingt fois la forme de sa pensée et de sa vie.
[Alphonse de Lamartine]

Pour Kyle:)

Ce qui importe, ce n'est pas le voyage, c'est celui avec lequel on voyage.
[Jean-Luc Gendry]

 
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